Un pas en avant, dix pas en arrière. Voila, c’est tout ce que l’on peut dire sur la politique d’électrification rurale dans notre chère patrie bien aimé : Le Faso. Si déja en ce mois de février, les coupures d’électricités intempestives ont déjà commencé dans la capitale Ouagadougou, selon Jolivet Emmaüs, journaliste, Les plaintes se multiplient contre le processus de l’électrification rurale.
Lisez plutot.
Les communes bénéficiaires du Fonds de développement de l’électrification (FDE) sont prises dans un engrenage électrique. Une« lumière obscure » brille sur elles. Confrontées à un même calvaire, celui d’un privilège inexistant ou à demi-teinte pour des populations qui en ont toujours rêvé. Les plaintes se multiplient contre le processus de l’électrification rurale. Les espoirs placés en cette opération se muent à un jeu de ténèbres.
Les populations de ces zones électrifiées ont vite déchanté devant la défaillance des entreprises adjudicataires, des travaux mal exécutés, des groupes électrogènes grincheux, des coopératives d’électricité (COOPEL) à bout de souffle, des installations anarchiques, des coûts de kilowattheure (Kwh) relativement exorbitants et une alimentation discontinue… Sans oublier les bisbilles sans cesse entre la direction générale du Fonds et ses prestataires de services.
Les populations se sentent perdues après avoir applaudi à tout rompre un projet censé contribuer au développement social et économique dans le pays profond grâce à l’électricité. Bien qu’elles se soient longtemps complu dans l’obscurité, rien n’est plus douloureux que ces réalisations-flashs, un bref reflet de lumière, une longue plongée dans le noir. Le courant tant attendu a produit l’effet contraire : il a électrocuté le bien-être au lieu de le promouvoir. Ressemblant de peu au projet de vulgarisation de l’énergie photovoltaïque resté sans tête ni queue.